Nous voyons aux abords des villes ou même en centre-ville, de plus en plus de plateaux multisports permettant à tous et en particulier aux jeunes, de faire gratuitement une activité sportive. Nous allons nous intéresser plus particulièrement aujourd’hui, à la construction d’un skatepark : quelles sont les grandes lignes pour monter à terme, ce type de projet ?
Ciblage de la demande et du public : les points clés
La construction d’un skatepark permet la pratique des sports de glisse urbains. Ces lieux d’échange et de proximité doivent répondre à une problématique locale, qu’il faut bien entendu bien définir en amont. Le but étant que les utilisateurs de ce type de terrain de loisirs puissent se l’approprier.
Sachez qu’il existe plusieurs types de skateparks :
– le skatepark street qui s’inspire du mobilier urbain ;
– le skatepark courbe qui est composé de « rampe » ou même de « bowl ».
En fonction du niveau de votre public (débutant, confirmé, famille, etc.), des pratiquants visés (skateboard, roller, BMX, VTT, etc.), ainsi que de votre budget bien sûr, il vous faudra adapter votre offre.
Afin que votre projet soit une réussite, nous vous conseillons fortement de créer un comité de pilotage qui peut être composé de membres : d’association de pratiquants, du service des sports et de la jeunesse, du service technique, d’associations de riverains, d’élus, etc.
Les conditions de sécurité pour un skatepark
Les constructeurs de gymnase ou de skatepark, doivent suivre scrupuleusement les normes de l’AFNOR (Association Française de Normalisation), en particulier la NF EN 14974, pour tout ce qui concerne ce genre de terrain de sport. Cette norme permet de définir certaines exigences en matière de :
– de dimension ;
– de construction ;
– de solidité de l’équipement ;
– de choix des matériaux, etc.
Plus d’informations sur la norme NF EN 14974 sur http://www.afnor.org/